Affaire Adelissa Mujanovic
Féminicide à Mandeure : Sanction exemplaire pour le meurtrier d’Adelissa
Le procès d’Ilyès BELHACHAT, qui se tenait les 4 et 5 juillet 2022 devant la Cour d’assises du Doubs, s’est achevé avec l’annonce d’une peine qui était très attendue par les parties civiles. L’homme de 22 ans au moment des faits, le 25 octobre 2018, avait violemment tué sa compagne, Adelissa MUJANOVIC, en la frappant, puis en l’étranglant manuellement et avec le cordon d’un lisseur à cheveux. Elle est morte par asphyxie.
L’intention homicide finalement reconnue
Soulagement d’une part, car l’accusé, après avoir nié l’intention homicide pendant les quatre années de l’instruction ainsi que pendant la matinée du deuxième jour du procès, a finalement reconnu avoir voulu donner la mort à Adelissa. Cette intention homicide a toujours été soutenue depuis le début l’arrestation de l’accusé par les parties civiles . Elles dénonçaient l’emprise grandissante d’Ilyès BELHACHAT sur Adelissa. Il l’avait isolée de sa famille et de ses amis, asservie financièrement, et en avait selon les témoignages des parties civiles « fait sa chose ». C’est alors qu’Adelissa annonçait vouloir mettre un terme à leur relation qu’Ilyès BELHACHAT, ne supportant pas de voir son objet lui échapper, l’avait violemment tuée. L’intention homicide était également corroborée par les médecins légistes qui indiquaient que 3 minutes de strangulation manuelle étaient nécessaires pour ôter la vie par étranglement.
Une sanction juridique et symbolique
Soulagement d’autre part, car le verdict de la Cour d’assises du Doubs était très attendu des parties civiles. Ilyès BELHACHAT a été condamné à 24 années de réclusion criminelle, 15 ans d’interdiction de port d’armes et 10 ans d’inéligibilité. Cet arrêt du 5 Juillet 2022 vient marquer la sévérité qui doit aujourd’hui accompagner les procès de féminicide. Sous l’égide de Maître Sylvie NOACHOVITCH, avocate des parties civiles, la voix d’Adelissa, victime de ce féminicide s’est élevée et a été entendue. Sur le banc des accusés, Ilyès BELHACHAT et ses deux conseils Maître Randall SCHWERDORFFER et Maître Jules BRIQUET, n’ont pu que s’incliner face à la peine prononcée. L’argument du « crime passionnel » et de l’altération des facultés mentales au moment des faits n’a pas pris et n’a pas été suivi.
Enfin, et c’était un point très important pour les parties civiles, Ilyès BELHACHAT a été déchu de ses droits parentaux à l’égard de l’enfant issu de son union avec Adelissa. Cette sanction juridique a également une forte portée symbolique pour la famille qui élève la fille d’Adelissa depuis son meurtre et craignait de voir le schéma d’emprise se répéter sur elle. Agée de 5 ans aujourd’hui, la petite fille avait 13 mois lorsque son père a tué sa mère à quelques mètres d’elle, prenant seulement le soin de la déplacer dans une pièce attenante, et sans considération pour le fait que les hurlements de sa mère resteraient gravés à perpétuité.
L’affaire Adelissa Mujanovic dans les médias :
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L’intention homicide finalement reconnue
Soulagement d’une part, car l’accusé, après avoir nié l’intention homicide pendant les quatre années de l’instruction ainsi que pendant la matinée du deuxième jour du procès, a finalement reconnu avoir voulu donner la mort à Adelissa. Cette intention homicide a toujours été soutenue depuis le début l’arrestation de l’accusé par les parties civiles . Elles dénonçaient l’emprise grandissante d’Ilyès BELHACHAT sur Adelissa. Il l’avait isolée de sa famille et de ses amis, asservie financièrement, et en avait selon les témoignages des parties civiles « fait sa chose ». C’est alors qu’Adelissa annonçait vouloir mettre un terme à leur relation qu’Ilyès BELHACHAT, ne supportant pas de voir son objet lui échapper, l’avait violemment tuée. L’intention homicide était également corroborée par les médecins légistes qui indiquaient que 3 minutes de strangulation manuelle étaient nécessaires pour ôter la vie par étranglement.
Une sanction juridique et symbolique
Soulagement d’autre part, car le verdict de la Cour d’assises du Doubs était très attendu des parties civiles. Ilyès BELHACHAT a été condamné à 24 années de réclusion criminelle, 15 ans d’interdiction de port d’armes et 10 ans d’inéligibilité. Cet arrêt du 5 Juillet 2022 vient marquer la sévérité qui doit aujourd’hui accompagner les procès de féminicide. Sous l’égide de Maître Sylvie NOACHOVITCH, avocate des parties civiles, la voix d’Adelissa, victime de ce féminicide s’est élevée et a été entendue. Sur le banc des accusés, Ilyès BELHACHAT et ses deux conseils Maître Randall SCHWERDORFFER et Maître Jules BRIQUET, n’ont pu que s’incliner face à la peine prononcée. L’argument du « crime passionnel » et de l’altération des facultés mentales au moment des faits n’a pas pris et n’a pas été suivi.
Enfin, et c’était un point très important pour les parties civiles, Ilyès BELHACHAT a été déchu de ses droits parentaux à l’égard de l’enfant issu de son union avec Adelissa. Cette sanction juridique a également une forte portée symbolique pour la famille qui élève la fille d’Adelissa depuis son meurtre et craignait de voir le schéma d’emprise se répéter sur elle. Agée de 5 ans aujourd’hui, la petite fille avait 13 mois lorsque son père a tué sa mère à quelques mètres d’elle, prenant seulement le soin de la déplacer dans une pièce attenante, et sans considération pour le fait que les hurlements de sa mère resteraient gravés à perpétuité.
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